Sous un ciel variable

matin

lumière en allée

nous avait abandonnés

ou dormait encore

Vaqué, envoyé une petite participation à une œuvre commune (ma petite touche de touriste de l'écriture) puis écouté une petite partie seulement (un peu plus de quatre heures, ça faisait déjà long en cette journée) – avec des moments où mon attention faiblissait au profit de ce que je faisais, quelques retours pour récupérer, quelques trous négligés mais majoritairement en véritable écoute/comprenante – «pourquoi migrer ?» une série d'émissions de France Culture, captations des cours donnés au Collège de France par François Héran début 2019 https://www.franceculture.fr/emissions/series/pourquoi-migrer

Et dans l'après-midi, quand m'en suis allée, le vent était venu, près du fleuve, nettoyer le ciel sous son souffle léger et les nuages n'étaient plus que navigateurs bénins dans le bleu.

Une heure trois quart avec Mamadou pour une lettre de réponse à l'annonce fictive d'une naissance non moins fictive, où nous avons introduit le conditionnel après nous être interrogés sur le niveau de langue plus ou moins intime à utiliser, rendez-vous pris pour dimanche après-midi, ... un peu moins d'une heure avec un grand malien pour tenter de découvrir son niveau, sentir que la fatigue venait avec une certaine insistance, le laisser muni d'un de mes bics, d'un cahier et de modèles d'écriture... petits piapias,

et retour sous un ciel qui se voilait, à l'heure des dernières courses et des pas pressés.