Pluie qui semblait éternelle au réveil... s'activer et lire/écouter l'une des propositions de la semaine pour l'atelier de François Bon, laisser flotter un point d'interrogation quelque part au dessus du crâne, sortir un jersey pour l'après-midi, mais lorsqu'un peu après trois heures m'en suis allée vers la guinguette des dimanches de juillet de Rosmerta, ai ressorti la robe prévue en voyant la lumière gagner la cour.
Ai rencontré en chemin un ciel qui se paraît de plus en plus de lumière bleue, des passants avec ou sans valise qui sentaient le parisien (m'amuse de la façon dont les regardes maintenant avec un sentiment tranquille et légèrement ironique d'étrangeté), une amie et des colleurs d'affiche qui ont mal pris la pose.
En fait il n'y avait guère de visiteurs au début, ce qui est parfaitement normal dans cette rue endormie qui n'aura que dans le courant de la semaine prochaine, mais peu à peu la cour s'est peuplée d'avignonnais qui connaissaient l'existence de Rosmerta... agréables moments mais il y avait suffisamment de bras, d'intelligences, de sourires pour que je sois parfaitement inutile (ai simplement lavé des verres, souri aux arrivants, donné quelques informations et fait un petit reportage d'une dizaine de photos plutôt bonnes ce que les fragments anonymisés que j'ai gardé ici ne disent pas
et comme mes jambes n'en pouvaient plus m'en suis allée avant l'heure que m' étais fixée,(heureusement j'avais récupéré la canne que les tout petits Mamadou et Mamady avaient choisi comme jeu)
Avignon se peuple et s'active doucement, et moi j'étais passablement crevée.
4 commentaires:
Oui, on sent l'animation revenir. Olivier PY, interviewé hier, est là pour frapper les trois coups.
J'espère que vous pourrez assister à tous les spectacles que vous avez pu décrocher malgré la demande sans doute gonflée par les mois de confinement : le théâtre est enfin la porte ouverte vers autre chose ! :-)
la conquête des billets même pour les trucs gratuits n'est pas simple etje peine un rien dans les rues alors que foule loin d'être là... on va voir, je constate cette année quel point la majorité des avignonnais n'a pas accès ou n'ose pas participer (vais sans doute me faire rare sur internet et la lecture des amis)
J'aime toujours quand vous nous parlez de Mamadou, et toujours me vient dans la tête ceci, et aujourd'hui je ne résiste pas à vous l'offrir ;-)
merci à vrai dire il y a plusieurs Mamadou mais plus grands dont un dont je suis référente officieuse (et j'en ai connu un très grand quand j'avais deux ans) mais là c'est la mascotte, le bébé de tout Rosmerta - enfin avec tout de même une autorité des parents - et le Mamady du même âge mais récemment arrivé malgré sa malice ne peu le détrôner
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