Ce fut une belle journée

où le ciel, au lieu de la pluie annoncée fut à peu près comme celui de cette photo que j'avais censurée, il y a quelques jours, comme trop absolue

où l'air, malgré un petit vent qui amenait parfois de la froidure, était presque aimable

où la fête était réussie

où les gâteaux et tartes étaient nombreux et bons (y compris mon apport, les trois tartes que j'étais arrivée à transporter malgré ma canne depuis les Halles)

où outre les sympathisants ai retrouvé des anciens de Rosmerta et où l'ensemble faisait une belle assemblée

où en les attendant j'ai eu le plaisir de revoir avec S son texte et de chercher comment l'étoffer pour qu'il atteigne les cinquante lignes demandées par le professeur

où j'ai fait vaillamment de la figuration et parfois davantage derrière un comptoir

où les plus jeunes que moi, du moins une partie, ont dansé au son d'un orchestre, d'un rappeur et d'une playlist

ce fut une belle journée que Brigetoun a quitté fatiguée mais point tant

ce fut une belle journée dont je n'ai pas eu à censurer les images, d'ailleurs une journée dont vous ne verrez pas d'image pas plus je le crains, que les prochains jours (je cherche la solution) parce que j'ai égaré mon appareil.

Sauf que... il est arrivé porté par gente dame qui a pédalé sous la pluie dans la nuit jusqu'à moi après les rangements, alors quelques photos posées par la vieille idiote qui n'avait pas envie de recommencer son billet – shame on me