ou plutôt à dix sept heures quinze, me suis gourmandée pour ma paresse
ai rêvé de bord de l'eau
ai mis un chapeau
ai pris ma canne
ai franchi ma porte
ai senti la main de l'air peser sur moi (pourtant en rentrant ai vu qu'Info-climat ne relevait que 36°4)
ai pleuré les platanes coupés
me suis attardée sous les survivants
ai re-franchi les remparts
ai admiré les touristes
suis rentrée dans l'antre
Alors plutôt que ma petite sortie soigneusement piteuse... je laisse la place à Frederico, à la musique et la voix de Vicente Pradal et nous pleurerons Ignacio Sachez Mejias (et si vous désirez la traduction, celle-ci entre autres http://siempretango.free.fr/page53.htm)
6 commentaires:
Moi aussi j'aurais pleuré les platanes coupés.
Et lui, Federico Garcia Lorca à quelle heure
fut-il assassiné ce 19 aout 1936.
Muchisimas gracias por este llanto.
la chaleur évoquait irrésistiblement, en mineur bien entendu, l'arène et des bribes des vers me revenaient en tête
Trois pas par ci, deux pas par là, nous n'irons plus au bois, les platanes sont coupés sans ordre ni raison comme on décapite les poètes.
Beau cet extrait à frémir
Pierre, parfois c''st à raison mais la rage est grande quand ont découvre que les souches sont saines (mais que les arbres et leurs racines gênaient les cars de touristes)
Arlette, peu de chose qui ne soit beau chez Frederico Garcia Lorca mais certainement pas ce romance
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