Festival jour 7 – une jolie rencontre, un jour calme et des évidences inconnues

Toujours surprise quand quelqu'un a le gentil courage de vouloir me rencontrer « en vrai »... compte tenu de ma forme actuelle n'ai accepté que deux fois et ce matin une charmante encore jeune femme a subi le volubilité inguérissable d'une résolument vieille femme et ce fut la belle introduction dans ce jour. (illustrée par une des belles photos prises à notre insu par la sœur ainée qui nous rejoignait)

Journée calme où voulais faire un petit tri pour la friperie de Rosmerta (ma foi juste deux bidules qui me semblaient sortables et que suis arrivée à défriper) et une petite partie du repassage avec mon admiration sans faille pour les femmes qui font cela à longueur de jour actuellement...voulais aussi mettre en mots mes idées en réponse au #5 de l'atelier deFrançois Bon mais mon cerveau baillait, avait opté pour la paresse et la reconstruction. Alors ne fut rien d'autre qu'otarie en attente, une livraison épicerie en retard mais parvenue après un rappel (sommes tous un peu fadas en ce moment les Avignonnais, classement de photos et en fin de journée

un départ en longeant le calme de la rue Vernet jusqu'au boulevard Raspail, au « 11 » pour assister, en me faisant plus petite encore que nature pour éviter d'être appelée sur scène, à « Evidences illimitées » de et avec Kurt Demey accompagné pour le jeu et la musique par Joris Vanvinckenroye pour un moment très belge de plaisir intellectuel (mais pas trop... juste comme me le fallait)

« Des lucioles qui s'allument et s'éteignent ensemble par milliers dans les arbres, deux personnes, très éloignées l'une de l'autre, qui vivent exactement la même chose au même moment... Évidences Inconnues nous plonge dans le doute et la stupéfaction que provoquent ces synchronicités. Entre théâtre, musique et mentalisme, Kurt Demey embarque irrésistiblement tous les spectateurs dans un monde où les coïncidences deviennent addictives. L’impossible devient possible ! »

texte figurant sur le site du théâtre comme les deux photos de Sophie de Backere pour la première et d'Aline Wetjens pour la seconde.

Légèrement déçue, très très astucieux, drôle, mais juste un peu ralenti par les obstacles d'un français bon mais un peu anguleux (manquait pour satisfaire mon attente grâce aux clichés une touche de suréalisme dans ce comique) ... ce qui fait que de tous ces jeux ce qui me reste et que j'ai préféré c'était la musique du grand, maigre, impassible et mutique Joris Vanvinckenroye (ainsi que son immpassibilité)

Retour dans le calme de notre quartier un peu en marge du festival.