Se tenir chaud au coeur

Un ciel bleu plus doux à deux heures quand suis partie, comme l’air attendri où flottaient des nuages bonhommes et passagers  (le ciel a repris sa force rapidement, les nuages s’étant évanouis)

M’en suis allée retrouver le regroupement des partis, mouvements, associations qui protestaient contre la loi « immigration » qui nous couve de honte (sans compter la rage et l’inquiétude) … et chercher un bon moment le groupe Rosmerta, avant de le voir se constituer un peu en retard selon notre bonne habitude, assez fourni finalement, qui a peu à peu, et un peu en pagaille fini par se retrouver en tête.. avec des incursions des membres des partis, mouvements associations mis en joie par leur vitalité et la vitalité des petits pas dansés et des chants et cris (mais j’ai loupé mes petites vidéos tentées pour avoir le son)

Je recopie la déclaration qui nous animait

Dans notre diversité d’idées, d’engagements, de professions, nous exprimons notre grande inquiétude après le vote de la loi dite « asile - immigration ».

C’est un tournant dangereux dans l’histoire de notre République.

Cette loi ne répond pas aux causes de l’exil forcé d’hommes, de femmes, d’enfants fuyant les guerres ou le réchauffement climatique, ni aux défis de l’accueil dans la dignité, ni au défi de la définition d’une politique digne et humaine d’intégration.

Elle a été rédigée sous la dictée des marchands de haine qui rêvent d’imposer à la France leur projet de « préférence nationale ».

Elle torpille les piliers porteurs de notre pacte républicain, hérité du Conseil national de la Résistance. Elle s’attaque ainsi au droit du sol autant qu’aux droits fondamentaux proclamés par la Constitution : au travail, à l’éducation, au logement, à la santé…

Tous et toutes, Français autant qu’étrangers, nous nous trouvons menacés.

Victor Hugo écrivait :

«Étouffez toutes les haines, éloignez tous les ressentiments, soyez unis, vous serez invincibles. »

Soucieux de rassemblement et de solidarité plutôt que de division sans fin de notre société, nous demandons au Président de la République de ne pas promulguer cette loi.

Et je reprends les photos que j’ai pu sauver (plus occupée à rire, discuter, crier… et en rentrant au bout de deux heures et demi y compris les assez nombreuses prises de parole plus ou moins réussies sur la place du Palais… puisqu’étions trop nombreux pour nous contenter de l’espace libre place de l’horloge… étais d’une maladresse assez parfaite)