Avenue de la Trillade - Rosmerta et théâtre.. plus un chaman

 

un ciel bleu pâle,

un peu sourd, un peu grisé,

l’air immobile.

 

Mais la lumière

qui tire jambes fermes

sortant des remparts.

M’en suis allée en début d’après midi vers l’avenue de la Trimade, saluant en passant ce théâtre qui, généralement sans vie ne m’avait jamais arrêtée, jusqu’à Rosmerta, le petit regroupement pour compter candidats et bénévoles ou amis (pas si nombreux étions) parce que le théâtre de l’Adresse qui est lieu de vie et théâtre, vivant pendant le festival, donnant environ un spectacle par mois en hiver (plus, je crois l’avoir compris, des cours d’improvisation) ouvrait, avant représentation pour classes, pour une représentation tout public d’un spectacle de la Compagnie du Nouveau Monde (Olivier Douau et Nathalie Comtat) d’après (pour le résumé à grand pas) et avec Molière (pour les scènes) « Il était une fois… Molière) l’un des spectacles « il était ue fois.. » avec lequel ils tournent d’écoles en écoles (ou plutôt de collèges ou lycées en collèges…) pour donner l’idée de ce qu’est le théâtre  vivant aux élèves qui sont en contact avec les textes

En une heure, deux comédiens font découvrir la vie et l’œuvre de Molière de façon ludique. Après une introduction sur la place de Molière dans le théâtre français jusqu’à aujourd’hui, le spectacle aborde les principales étapes de sa vie personnelle et artistique, avec des interventions de Molière lui-même et de Louis XIV ! Et avec quatre scènes extraites de ses pièces les plus célèbres : Le Malade Imaginaire, Les Fourberies deScapin, Le Bourgeois Gentilhomme, et L’Avare

Agréable ambiance dans la cour.. Bonhommie générale, attention des jeunes… pas de commentaire immédiat de leur part en sortant, petit piapia (j’ écoutais en fait)avec le directeur et les amis qui avaient organisé ce généreux accueil (gratuité pour chaque jeune accompagné par un bénévole qui payait demi-tarif… remerciements 

et chemin du retour,

pour prendre dans la niche à courrier et ouvrir la petite enveloppe kraft et, comme je m’y attendais, trouver les « Fragments de la source » de mars de Laurent Margantin, qui cette fois est consacré à un poème « sa vie de chamane » dudit Laurent Margantin, poète dans lequel figure un peu avant la moitié, une vieille à laquelle j’espère ne pas ressembler

à la laverie une vieille femme lui arrache la tête

la jette dans une machine à laver et appuie sur ON

la vieille femme danse comme une folle

la tête tourne et tourne dans le tambour mais n’éclate pas…

Me tranquillise en pensant que, si je suis parfaitement capable de danser comme une folle (en me gardant de trop m’éloigner d’un support très éventuel) je ne saurais arracher une tête… (puis en ce qui concerne la vieille femme je vois ensuite que ses intentions étaient bonnes (j’espère que l’auteur ne m’en voudra pas de divulguer tout son poème)

si image trop petite cliquer dessus