étais ce matin, en
sortant dans la ville qu'était gourde, un peu triste, un peu
frissonnante, dans un gris comme l'absence, étais vague, avais comme
dans le sextain de Philippe Aigrain
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esprit en embrouillaminis
et
corps amoindri par l'usure,
vaguement transi, à l'unisson
de nos murs salis d'humidité,
caressais
vaguement pensées anarchiques ou même anarchistes
que
m'appliquais à remettre dans un ordre sans rigueur…
ai cru
voir dans le ciel une zone translucide,
ai
trouvé un petit charme à une machine et à son corps turquoise,
ai
mélangé des couleurs de légumes et de pâtes, me suis lavé les
cheveux, ai mis un châle sur les frissons de mes épaules,
ai
laissé tout doux le jour couler sur moi.
4 commentaires:
très efficace effet ce turquoise qui vivifie le ciel et l'esprit
Il n'y a pas que les chars qui jouent aux chenilles...
Mistal levant qui va courir vers toi et décadenasser ton ciel
Dominique, à vrai dire l'avait l'air un peu méchant, mais la couleur arrangeait ma chose, et puis ça faisait un tout petit méchant, à ma taille
Arlette un tout petit mistral alors, please
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