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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mardi, octobre 23, 2018

Les restes

journée sans relief de maladresse, petits malheurs domestiques, paperasse, rendez-vous pris, projets pour la fin de semaine
plaisir de regarder/écouter la vidéo de François Bon reprenant les lectures ou interventions samedi dernier à la médiathèque d'Argenteuil https://youtu.be/lO9veuKrgns
et reprise de mon petit circuit pour clore mes passages sur le Parcours de l'art dans la ville, avec deux portes closes encadrant le petit regroupement accompagnant le Petit Parcours pour les enfants à l'hôtel de Forbin-La-Barben.
Circuit qui débutait par la librairie (elle m'intimide je ne sais pourquoi, malgré le café, les livres d'occasion dont le choix exposé est attirant etc... et je n'y ai jamais mis les pieds, c'était une occasion) L'ami voyage en compagnie, mais si en principe elle est ouverte le samedi de 11 à 18 heures je me suis trouvée devant une porte close et je n'ai pu voir dans la vitrine qu'un tableau de Laurence Garnesson (Paris) http://laurencegarnesson.free.fr/ En suis restée à cette phrase sur le catalogue Objet central de son œuvre, la dualité dessin/peinture est mise en scène dans une chorégraphie émotionnelle puissante, quasi rituelle. et à l'idée qu'elle expose aussi dans une galerie (?) que ne connais pas et où n'irais pas (trop loin) et à la maison de la poésie par laquelle je pensais terminer mon circuit.
Suis passée sous la maison en bout de l'église pour déboucher sur la place où se trouvent l'entrée latérale de Saint Didier et l'hôtel de Forbin (moins riche en découvertes que d'habitude cette année)
Accueillie par le pénétrable vertical, que j'ai vue au premier abord comme une gigantesque traduction des rideaux de rubans des anciennes maisons du midi - masquant (tant pis, c'était beau) la charmante seconde partie du hall qui s'élève jusqu'à une lanterne – oeuvre de Pascal Fancony (Uzès https://www.pascalfancony.fr/ site sous-titré la couleur comme expérience, où se promener)
comme l'échelle, la série de bandes de couleur, les lamelles de bois rendant hommage à Mondrian... La couleur peinte par Pascal Fancony n’est pas là pour être belle (ou laide) comme le monde visible mais pour provoquer une série de questionnements sur les conditions de sa genèse.
Il produit, à travers une réalisation matérielle, un autre réel. Ce réel de la peinture s’appréhende au-delà de la surface et des données physico-chimique, dans une distance subjective, favorisée par un arrêt du temps lors du moment du regard face à l’oeuvre.
(Jean-Claude Le Gouic sur le site)
Traverser lentement les lanières et les couches de couleur, avec le plaisir de sentir ma vue se brouiller,
L’original du travail date de 1971, souvent remanié entre 1972 et 1981 pour diverses interventions dans les rues et les espaces publics et réhabilité en 2008 pour l’exposition « La fièvre de mai 1968 » à Perpignan.
Le sens premier est de proposer une œuvre praticable de belle qualité et polychrome afin que le public puisse marcher dans la couleur (c’est son titre original) et avoir un véritable vécu physique
et sensoriel.
se retrouver dans la belle architecture du hall vide cette année, si ce n'était un petit groupe en pleine conversation que je ne voulais déranger et une table avec des catalogues et autres,
et pénétrer dans la salle qui prend jour sur le hall et sa lanterne par la fenêtre où avait pris place un mantra de Yoann Ximenes (vers la fin de https://brigetoun.blogspot.com/2018/10/adieu-lete-et-oeuvres-sauvees.html)
pour retrouver
l'exubérance colorée de Joël Gangloff http://gangloffjoel.wixsite.com/gangloffjoel, après le cloître et les Célestins
L’indomptable paysage, le refuge de la lumière, l’invraisemblable réalité de l’enchevêtrement des plantes. Peindre la nature, voilà le sujet...Peindre sa beauté avant qu’elle ne disparaisse, avant que nous ne la changions en décor, en jardin, en parc, en échantillon, avant que nous ne lui fabriquions un zoo.
découvrir enfin, après ne pas l'avoir trouvée au Cloître et avant la maison de la poésie, la malice de Noë Sovage, qui s'intitule, sur son site https://www.noesovage.com/, comme «artiste écrivain»
Noe Sovage distille de minuscules morceaux de vie.
La votre, la sienne ou bien celle du voisin
Cherchant la beauté des situations là où nous l'avons perdu, l'artiste-écrivain nous délivre avec tendresse et humour une poésie des temps modernes ; brève, simple et subtile
et pour le reste retrouver une construction de Cora von Zezschwitz (en collaboration avec Tilman, miniature de l'Infinite Village du choeur des Célestins
deux exemples du travail de Mélanie Duchaussoy revêche/brut/inachevé/silencieux comme elle le dit, mais non moins savoureuse https://melanieduchaussoy.jimdo.com et https://brigetoun.blogspot.com/2018/10/couleurs-sur-les-murs-et-fin-de-visite.html
et puis après avoir respecté la barrière virtuelle mise à l'entrée dans la salle prenant jour sur la place, qui sert aux ateliers d'enfants, saluant quelques unes de leurs oeuvres visibles sur le côté, mais n'osant y passer le nez, parce que j'avais entendu un petit gazouillis rieur et entraperçu un groupe de tous petits, assis sur des coussins devant la fenêtre pour écouter des contes, même s'ils opposaient une indifférence absolue aux voix venant de la salle voisine et aux bustes des plus indiscrets se penchant dans l'embrasure pour un coup d'oeil général,
continuer les retrouvailles avec, après ses grands tableaux au rez-de-chaussée du Cloître, les huiles sur toile où la couleur se jaspait au contact de la toile, Vanessa Wallet Hardi (Annecy https://www.vanesahardi.com/en/) présentant cette fois, ses petits colorboxes (plexiglass et acrylique) où la couleur pure se fait lumière
avec Manu-Tention (qui là ne réparait rien)
avec, de Benjamin Just, l'ancien ébéniste déjà rencontré au Cloître https://brigetoun.blogspot.com/2018/10/couleurs-sur-les-murs-et-fin-de-visite.html , «D'asphalte 1 et 2» (peuplier, résine, colorant)
Mon expérience d’ébéniste continue à influencer mon approche de la matière. La mémoire, la sensibilité et la force du bois me permettent d’utiliser ce matériau comme reflet de l’homme. Mes sculptures expérimentales et intuitives sont le résultat d’une réflexion et d’un échange entre mes mains et la matière. Le dialogue entre traditions et pratiques du XXIème siècle est souligné par le mixage de l’utilisation de techniques classiques et de technologies de pointe. http://www.benjaminjust.com/essence/
avec un plan figurant le trajet qu'a suivi/tracé avec du sable (mais je n'y étais pas) Fanny Vierne https://brigetoun.blogspot.com/2018/10/une-petite-marche-pour-une-provision.html
avec deux (je crois m'en souvenir) grandes photos d'Emilie Raynaud Cochet, moins bouffées par les reflets qu'au Cloître https://brigetoun.blogspot.com/2018/10/couleurs-sur-les-murs-et-fin-de-visite.html (ne sais pourquoi je mets ces liens qui sont hautement facultatifs, sauf pour me souvenir en les cherchant)

En sortant, une station d'un petit quart d'heure pour regarder la première des vidéos disponibles dans la petite salle/cagibis de gauche
Sur la droite sourire au fatras destiné au «petit parcours» qui occupe la première pièce, un peu déçue parce qu'elle servait d'ordinaire de salle d'exposition, comme la suivante (avec ses boiseries «troubadour») dans laquelle on peut cette année s'asseoir ou non et regarder des vidéos des artistes invités ou les montrant à l'oeuvre.
J'y avais vu en arrivant, avant de franchir la barrière multicolore, un long moment d'une vidéo de Benjamin Just en coupeur de bois... j'y ai dégusté avant de sortir les quelques minutes montrant Patricia Stheeman au travail, dont me suis souvenue devant ses grands dessins au conservatoire.
Et puis suis sortie vite, parce qu'on n'était plus très loin de dix-sept heures et de la fermeture, à un peu plus de cent mètres de là, de la maison de la poésie...
Mais bien que je sois arrivée avec près de vingt minutes d'avance sur l'heure couperet la porte était fermée, et rejointe par une puis quatre personnes, me suis penchée, ai tenté de découvrir plus que le grand panneau de Noë Sovage et des quelques dessins encadrés qui figurent sur la première page de son site... mais suis restée sur ma faim. Je regrette surtout de n'avoir pu voir, outre Laurence Garnesson que j'avais déjà manquée au début de mon circuit, ce que Karine Portal http://www.karineportal.com/ (ma presque contemporaine), dont j'avais aimé les sauvages têtes posées au sol dans une chapelle des Célestins, proposait d'autre
(elle écrit Travaillant le dessin, la photographie, la vidéo et l’écriture, mes travaux sont élaborés autour des notions de temporalité, d’altération et d’identité. Ils se focalisent sur ces moments interstitiels où oscillent, tour à tour, le flux et la vacuité. Les écarts, les strates, ce qui se joue “entre” -entre-temps ou entre les espaces-, sont des éléments essentiels dans les formes que j’élabore.)
Alors ma foi m'en suis revenue en flânant
trouvant que l'opéra devrait garder quand les travaux seront achevés le haut de son échafaudage qui améliore sa silhouette et l'amuse
et rencontrant des oeuvres anonymes. (soyez soulagés, pour le parcours au moins c'est fini pour cette année)

12 commentaires:

casabotha a dit…

Reliefs d'ortolan

Dominique Hasselmann a dit…

Bel échantillon de couleurs de toutes sortes... :-)

Brigetoun a dit…

Casabotha, sais pas, je ne mange pas de viande et surtout pas d'ortolan alors ne sais si ces brimborions en sont dignes

Brigetoun a dit…

Dominique, avec note rouge finale

arlette a dit…

Décidément ce parcours me ravit bravo pour les détails tu ouvres des pistes dans mesregards et mes pensées Merci infiniment ..peu de nouveautés en ce moment..ici et me prépare pour qq jours à la campagne de la Drôme et cela ne m'enchante pas plus

Brigetoun a dit…

Arlette ici c'est fini au moins le parcours et la vie me fait jeter sans doute deux billets spectacles… (par contre suis plus en liaison que d'ordinaire avecToulon, mais c'est pour raisons familiales)

Claudine a dit…

Manu-Tension se devine partout maintenant, on est contaminés <3

Brigetoun a dit…

Claudine, OUI (sourire)

ˉˉˉˉˉˉ│∩│ˉˉˉˉˉˉ a dit…

Ah comme j'aime les œuvres anonymes... !

Anonyme a dit…

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Brigetoun a dit…

c'est absurde, mais de temps en temps je me fais plaisir en gardant (me fait rire)