journée sans relief de
maladresse, petits malheurs domestiques, paperasse, rendez-vous pris,
projets pour la fin de semaine
plaisir de
regarder/écouter la vidéo de François Bon reprenant les lectures
ou interventions samedi dernier à la médiathèque d'Argenteuil
https://youtu.be/lO9veuKrgns
et reprise de mon petit
circuit pour clore mes passages sur le Parcours de l'art dans la
ville, avec deux portes closes encadrant le petit regroupement
accompagnant le Petit Parcours pour les enfants à l'hôtel de
Forbin-La-Barben.
Circuit qui débutait par
la librairie (elle m'intimide je ne sais pourquoi, malgré le café,
les livres d'occasion dont le choix exposé est attirant etc... et je
n'y ai jamais mis les pieds, c'était une occasion) L'ami
voyage en compagnie, mais
si en principe elle est ouverte le samedi de 11 à 18 heures je me
suis trouvée devant une porte close et je n'ai pu voir dans la
vitrine qu'un tableau de Laurence Garnesson (Paris)
http://laurencegarnesson.free.fr/
En suis restée à cette phrase sur le catalogue Objet
central de son œuvre, la dualité dessin/peinture est mise en
scène dans une chorégraphie émotionnelle puissante, quasi
rituelle. et
à l'idée qu'elle expose aussi dans une galerie (?) que ne connais
pas et où n'irais pas (trop loin) et à la maison de la poésie par
laquelle je pensais terminer mon circuit.
Suis
passée sous la maison en bout de l'église pour déboucher sur la
place où se trouvent l'entrée latérale de Saint Didier et l'hôtel
de Forbin (moins riche en découvertes que d'habitude cette année)
Accueillie
par le pénétrable vertical, que
j'ai vue au premier abord comme une
gigantesque traduction des rideaux de rubans des anciennes maisons du
midi - masquant (tant pis, c'était beau) la charmante seconde partie
du hall qui s'élève jusqu'à une lanterne – oeuvre de Pascal
Fancony (Uzès https://www.pascalfancony.fr/
site sous-titré la couleur comme expérience, où se promener)
comme
l'échelle, la série de bandes de couleur, les lamelles de bois
rendant hommage à Mondrian... La couleur peinte par Pascal
Fancony n’est pas là pour être belle (ou laide) comme le monde
visible mais pour provoquer une série de questionnements sur les
conditions de sa genèse.
Il produit, à travers une réalisation matérielle, un autre réel. Ce réel de la peinture s’appréhende au-delà de la surface et des données physico-chimique, dans une distance subjective, favorisée par un arrêt du temps lors du moment du regard face à l’oeuvre. (Jean-Claude Le Gouic sur le site)
Il produit, à travers une réalisation matérielle, un autre réel. Ce réel de la peinture s’appréhende au-delà de la surface et des données physico-chimique, dans une distance subjective, favorisée par un arrêt du temps lors du moment du regard face à l’oeuvre. (Jean-Claude Le Gouic sur le site)
Traverser
lentement les lanières et les couches de couleur, avec le plaisir de
sentir ma vue se brouiller,
L’original du travail
date de 1971, souvent remanié entre 1972 et 1981 pour diverses
interventions dans les rues et les espaces publics et réhabilité
en 2008 pour l’exposition « La fièvre de mai 1968 » à
Perpignan.
Le sens premier est de
proposer une œuvre praticable de belle qualité et polychrome afin
que le public puisse marcher dans la couleur (c’est son titre
original) et avoir un véritable vécu physique
et sensoriel.
se
retrouver dans la belle architecture du hall vide cette année, si ce
n'était un petit groupe en pleine conversation que je ne voulais
déranger et une table avec des catalogues et autres,
et pénétrer dans la salle qui prend jour sur le hall et sa
lanterne par la fenêtre où avait pris place un mantra de
Yoann Ximenes (vers la fin de
https://brigetoun.blogspot.com/2018/10/adieu-lete-et-oeuvres-sauvees.html)
pour
retrouver
l'exubérance
colorée de Joël Gangloff
http://gangloffjoel.wixsite.com/gangloffjoel,
après le cloître et les Célestins
L’indomptable
paysage, le refuge de la lumière, l’invraisemblable réalité
de l’enchevêtrement des plantes. Peindre la nature, voilà le
sujet...Peindre sa beauté avant qu’elle ne disparaisse, avant que
nous ne la changions en décor, en jardin, en parc, en échantillon,
avant que nous ne lui fabriquions un zoo.
découvrir
enfin, après ne pas l'avoir trouvée au Cloître et avant la maison
de la poésie, la malice de Noë Sovage, qui s'intitule, sur
son site https://www.noesovage.com/,
comme «artiste écrivain»
Noe Sovage distille de
minuscules morceaux de vie.
La votre, la sienne ou
bien celle du voisin
Cherchant la beauté
des situations là où nous l'avons perdu, l'artiste-écrivain nous
délivre avec tendresse et humour une poésie des temps modernes ;
brève, simple et subtile
et
pour le reste retrouver une construction de Cora
von Zezschwitz (en collaboration avec Tilman, miniature de l'Infinite
Village du choeur des Célestins
deux exemples du travail
de Mélanie Duchaussoy revêche/brut/inachevé/silencieux
comme elle
le dit, mais non moins savoureuse https://melanieduchaussoy.jimdo.com
et
https://brigetoun.blogspot.com/2018/10/couleurs-sur-les-murs-et-fin-de-visite.html
et
puis après avoir respecté la barrière virtuelle mise à l'entrée
dans la salle prenant jour sur la place, qui sert aux ateliers
d'enfants, saluant quelques unes de leurs oeuvres visibles sur le
côté, mais n'osant y passer le nez, parce que j'avais entendu un
petit gazouillis rieur et entraperçu un groupe de tous petits, assis
sur des coussins devant la fenêtre pour écouter des contes, même
s'ils opposaient une indifférence absolue aux voix venant de la
salle voisine et aux bustes des plus indiscrets se penchant dans
l'embrasure pour un coup d'oeil général,
continuer
les retrouvailles avec,
après ses grands tableaux au rez-de-chaussée du Cloître, les
huiles sur toile où la couleur se jaspait au contact de la toile,
Vanessa Wallet Hardi (Annecy https://www.vanesahardi.com/en/)
présentant cette fois, ses petits colorboxes (plexiglass et
acrylique) où la couleur pure se fait lumière
avec
Manu-Tention (qui là ne réparait rien)
avec,
de Benjamin Just, l'ancien ébéniste déjà rencontré au Cloître
https://brigetoun.blogspot.com/2018/10/couleurs-sur-les-murs-et-fin-de-visite.html
, «D'asphalte 1 et 2» (peuplier, résine, colorant)
Mon expérience
d’ébéniste continue à influencer mon approche de la matière. La
mémoire, la sensibilité et la force du bois me permettent
d’utiliser ce matériau comme reflet de l’homme. Mes sculptures
expérimentales et intuitives sont le résultat d’une réflexion et
d’un échange entre mes mains et la matière. Le dialogue entre
traditions et pratiques du XXIème siècle est souligné par le
mixage de l’utilisation de techniques classiques et de technologies
de pointe. http://www.benjaminjust.com/essence/
avec
un plan figurant le trajet qu'a suivi/tracé avec du sable (mais je
n'y étais pas) Fanny Vierne
https://brigetoun.blogspot.com/2018/10/une-petite-marche-pour-une-provision.html
avec
deux (je crois m'en souvenir) grandes photos d'Emilie Raynaud Cochet,
moins bouffées par les reflets qu'au Cloître
https://brigetoun.blogspot.com/2018/10/couleurs-sur-les-murs-et-fin-de-visite.html
(ne sais pourquoi je mets ces liens qui sont hautement facultatifs,
sauf pour me souvenir en les cherchant)
En
sortant, une station d'un petit quart d'heure pour regarder la
première des vidéos disponibles dans la petite salle/cagibis de
gauche
Sur
la droite sourire au fatras destiné au «petit parcours» qui occupe
la première pièce, un peu déçue parce qu'elle servait d'ordinaire
de salle d'exposition, comme la suivante (avec ses boiseries
«troubadour») dans laquelle on peut cette année s'asseoir ou non
et regarder des vidéos des artistes invités ou les montrant à
l'oeuvre.
J'y
avais vu en arrivant, avant de franchir la barrière multicolore, un
long moment d'une vidéo de Benjamin Just en coupeur de bois... j'y
ai dégusté avant de sortir les quelques minutes montrant Patricia
Stheeman au travail, dont me suis souvenue devant ses grands dessins
au conservatoire.
Et
puis suis sortie vite, parce qu'on n'était plus très loin de
dix-sept heures et de la fermeture, à un peu plus de cent mètres de
là, de la maison de la poésie...
Mais
bien que je sois arrivée avec près de vingt minutes d'avance sur
l'heure couperet la porte était fermée, et rejointe par une puis
quatre personnes, me suis penchée, ai tenté de découvrir plus que
le grand panneau de Noë Sovage et des quelques dessins encadrés qui
figurent sur la première page de son site... mais suis restée sur
ma faim. Je regrette surtout de n'avoir pu voir, outre Laurence
Garnesson que j'avais déjà manquée au début de mon circuit, ce
que Karine Portal http://www.karineportal.com/
(ma presque contemporaine), dont j'avais aimé les sauvages têtes
posées au sol dans une chapelle des Célestins, proposait d'autre
(elle
écrit Travaillant le dessin, la photographie, la vidéo
et l’écriture, mes travaux sont élaborés autour des notions
de temporalité, d’altération et d’identité. Ils se
focalisent sur ces moments interstitiels où oscillent, tour à
tour, le flux et la vacuité. Les écarts, les strates, ce qui se
joue “entre” -entre-temps ou entre les espaces-, sont des
éléments essentiels dans les formes que j’élabore.)
Alors
ma foi m'en suis revenue en flânant
trouvant
que l'opéra devrait garder quand les travaux seront achevés le haut
de son échafaudage qui améliore sa silhouette et l'amuse
et
rencontrant des oeuvres anonymes. (soyez soulagés, pour le parcours
au moins c'est fini pour cette année)
12 commentaires:
Reliefs d'ortolan
Bel échantillon de couleurs de toutes sortes... :-)
Casabotha, sais pas, je ne mange pas de viande et surtout pas d'ortolan alors ne sais si ces brimborions en sont dignes
Dominique, avec note rouge finale
Décidément ce parcours me ravit bravo pour les détails tu ouvres des pistes dans mesregards et mes pensées Merci infiniment ..peu de nouveautés en ce moment..ici et me prépare pour qq jours à la campagne de la Drôme et cela ne m'enchante pas plus
Arlette ici c'est fini au moins le parcours et la vie me fait jeter sans doute deux billets spectacles… (par contre suis plus en liaison que d'ordinaire avecToulon, mais c'est pour raisons familiales)
Manu-Tension se devine partout maintenant, on est contaminés <3
Claudine, OUI (sourire)
Ah comme j'aime les œuvres anonymes... !
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c'est absurde, mais de temps en temps je me fais plaisir en gardant (me fait rire)
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