Juste des images pour un plaisir musical

matin pour vaquer tranquillement (écourté par le changement d'heure et mon réveil qui aurait été tardif même sans cela et l'était d'autant plus)

et dans l'après midi, monter vers Notre Dame des Doms

sur des jambes qui ont rapidement rouspété, d'où arrêts et photos (tant pis les mets)

et une longue attente pour l'ouverture des portes en prenant images de temps en temps pour m'occuper et oublier les efforts de voisins nettement plus élégants mais nettement moins civilisés, attentionnés que ceux rencontrés hier - ai laissé passer une petite vingtaine de mal dégrossis... pour en sourire en paix

et me suis trouvée fort bien assise, sur une des quelques chaises en biais sur le côté, relativement proche du choeur, pour attendre (en tuant le temps avec quelques images)

avant d'entendre, en hors d'oeuvre, Luc Antonini jouer sur l'orgue doré Donizetti (grande offertorio), Verdi (l'Ave Maria d'Otello) et Morandi (sinfonia en ré)

et d'en arriver à ce que venais écouter, une ma foi fort belle exécution de la petite messe solennelle de Rossini https://fr.wikipedia.org/wiki/Petite_messe_solennelle dans sa version d'origine (si ce n'est que ce n'était pas deux pianos et un accordéon mais un piano et un accordéon – absolument merveilleux – qu'il y avait bien les quatre solistes Ludivine Gombert soprano, Sarah Laulan éloquente alto, Pierre-Emmanuel Robert ténor (sans que le nez intervienne, sourire) et la très belle basse profonde et tendre de François Harismendy, mais le choeur devait être (je n'ai pas compté) d'un peu plus de seize interprètes (au lieu des huit prévus)

Plaisir absolu, constant, après le très vif bonheur du magnifique Kyrie (bon on dira que je suis passablement fan de cette musique)

laisser les gens se bousculer (avec plus de civilité qu'à l'entrée) et sortir tranquillement,

assez marrie tout de même de me dire qu'il se confirme que je vais sans doute devoir fuir Avignon en juillet à cause de ces sacrées guibolles (on verra)