cheveux séchant, ménage
en cours, ai laissé sans le voir passer le défilé de vespas en fin de matinée
sous ciel bleu et ne suis sortie qu'en milieu d'après-midi sous ciel
gris...
un peu de marche en
admirant le ciel, et puis m'en suis lassée
et comme le parcours de
l'art a été inauguré samedi, avant les grosses expositions me suis
décidée à refranchir les remparts avec les touristes, sous l'oeil attentif d'un
chat ennuyé
et de grimper vers le
petit palais qui expose Ernst Günter Hermann (Stuttgart)
http://www.ernstguenterherrmann.de/
un peu déçue par la
finesse encombrante, la rigueur à peine contrariée de l'oeuvre
exposée dans le patio
ai passé le nez dans le
musée, et au fil des salles ouvertes, marchant à grands pas entre
les oeuvres aimées que je dédaignais consciencieusement,
ai fini par être séduite
davantage, et de plus en plus par certaines oeuvres (mais les deux
gardiens avec lesquelles j'ai parlé n'y ont pas fait allusion, loin
de l'enthousiasme éprouvé l'année dernière par une admiratrice de
Julien Allègre
https://brigetoun.blogspot.com/2018/10/visages-tendus-et-autres-choses.html
sommes elle et moi animaux sensibles), par l'intelligence de leur
accrochage, et par ce que découvre de sa démarche sur
http://www.ernstguenterherrmann.de/text.html
et sur le catalogue du Parcours
Mes sculptures les plus
récentes ont été créées par interaction avec un algorithme
génératif, puis découpées au laser en acier inoxydable.
Cet algorithme
cartographie les paramètres de structure et du design de mon
travail analogique et, à la suite de mon interaction, génère
les données pour des projections de sculptures abstraites
(hologrammes) ou pour la découpe au laser de sculptures concrètes
en acier inoxydable. Le programme me permet de travailler de manière
contemporaine dans l’articulation des concepts abstraits de
construction et d’espace.
et
je me reproche, une fois encore, d'être si futilement sensible
(sourire).
Un
petit tour dans le marché italien et en suivant un groupe assez
élégant, dans le plaisir de la langue, me suis retrouvée devant la
porte de la maison de Vilar, les ai laissé longer le jardin de Mons
en retournant vers le palais et suis entrée voir une petite
exposition dans le cadre du Parcours et surtout, je n'avais pas eu le
temps pendant le festival et je l'oubliais, me perdre agréablement
dans le monde de Macha Makeïeff (je garde
les images pour un jour creux ou trop plein d'activités qui n'ont
d'intérêt que pour moi...)
10 commentaires:
Toutes ces grilles (on espère que le sculpteur était favorable à la politique d'immigration d'Angela Merkel) font penser à la Méditerranée et à l'île de Lesbos, entre autres... :-)
artiste même conceptuel (mais avec tout de même la sensualité du métal) on peut l'espérer
Et jeux d'ombres qui emplifient l'enfermement. ..
Manque de cousu tous ces fils ou manque d'une Ariane pour nous conduire.
et qui faisaient mon plaisir
Pierre, mais aussi tordus que par le labyrinthe
L'exposition de ces fromages nous rappelle que le culinaire est aussi un art.
J'aime bien cette irruption d'un autre espace parmi les vieilles pierres et peintures. Pas besoin de fil d'Ariane, les contrastes se suffisent, l'imagination pour réel.
oui mais Claudine pour la force d'une irruption métallique je préférais la grande force des têtes de Julien Allègre (en cliquant sur le lien)
Godart, et que les fromages sont en tête en ce qui me concerne de cet art (bon ça ne me demande que de choisir)
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