le ciel n'esr pas toujours bleu

Il semblait vouloir l’être un peu avant sept heures et l’était encore comme une annonce quand me suis rallongée après le tour rituel sur internet, écoutant France Culture et « Gaza, une nouvelle étape du chaos » avec Vincent Lemire historien et Aurélie Godard responsable des activités médicales de MSF à Gaza qui m’ont rendu plus présente, presque charnelle, l’horreur de la situation des gazaouis, en en faisant l’idée fixe courant sous tous les autres centres d’intérêt de la journée pendant qu’un vent de belle force, même si loin d’être violent nous couvrait de plusieurs couches de gris… attristant et vidant presque les rues du samedi après-midi; quand m’en suis allée.

Montages grises,

rues baignant dans le néant

et marcheurs pressés.

Cueilli rue des Fournisseurs

de très humbles sourires

et souri largement en retrouvant place Saint Jean le Vieil et le faux petit-fils avant un long piapia | plutôt un entretien à la gravité adoucie par l’humour | sur le trottoir dans les caresses froides des l’air, mêlant, pour tenter de trouver réponses à quelques questions qu'il me et se posait, les livres saints, un peu d’histoire des religions, la recherche de leurs différences apparentes et de leur unité | tout au moins pour celles « du livre » | un peu de sociologie, pas mal de spiritualité à défaut de théologie, un peu d’influence du corps sur l’esprit (ça c’était mien), un survol flou de l’islam des origines et de Médine, ma lecture partielle du Coran et mon ignorance des hadiths, comme de la Thora,  un peu d’après la vie (le plus important pour lui je crois) et, en passant, son refus d’admettre que le djihadisme puisse être un islam même dévoyé. 

Rentrée dans mon quartier, constatant que de plus en plus les boutiques de mode féminine sophistiquée laissent la place à un univers masculin.

Et puis ai continué à chercher photos et témoignages humains, hors des politiques de toutes sortes, sur la bestialité et la cruauté du 7 octobre, sur l’horreur que subissent les palestiniens et qui semble sans fin.. et finalement n’en ferai rien. Garde juste un entretien de Virginie Larousse avec Delphine Horvilleur sur le Monde du 18 février  

En Israël comme en Palestine, une forme d’idolâtrie annihile tout esprit critique.

"Nous ne pourrons pas réparer le drame absolu de cette jeunesse décimée en Israël, de ces enfants morts en Palestine ", déclare la rabbine, dans un entretien au Monde. Mais cette blessure nous oblige, poursuit-elle, à d »passer la tentation de la haine… si seulement...