Avignon – festival – jour 16 – juste les halles et puis mes abandons

dans la ville qui portait encore traces de l'orage de la nuit, sous un ciel pur parcouru d'un petit vent,

dans la ville qui s'ébrouait assez peu, croisant un couple perplexe qui se demandait semble-t-il s'il valait vraiment la peine de rafraîchir leur affichage

m'en suis allée d'un pas tranquille, couffin en main, mais avec résolution de ne le remplir qu'avec modération, me sentant aussi lasse que les images qui pendaient encore

vers les halles où n'étions pas nombreux comme clients, contrairement aux touristes

et m'en suis revenue,

ai bricolé déjeuner léger et me suis allongée, avant de reprendre le programme que m'étais fixé... en fin d'après-midi passer enfin saluer l'exposition de langues de Martine Belay Benoit et en profiter pour voir une pièce aux Carmes-Benedetto, l'homme seul de Seb Lanz http://www.avignonleoff.com/programme/2018/l-homme-seul-s23332/ mais voilà, j'irai sans doute voir les langues tirées mais sans doute pas l'homme seul, même si reprend le cour de mes journées normales, seulement malgré sieste, douche, chocolat, résolution, n'était que tremblement vague de carcasse absente au crâne peu habité.... alors ai renoncé

pensant, avec un enthousiasme vacillant, attendre la nuit pour, billet dans mon sac, aller au gymnase du Lycée Mistral assister à Pale Bue Dot le spectacle d'Etienne Gaudillère et de la Compagnie Y retraçant les débuts de Wikileaks, mais la forme revenait à peu près normale trop lentement, et j'ai décidé de gommer complètement cette journée… le regretterai sans doute un peu, mais tant pis. Reprendrai demain.