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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

jeudi, juillet 09, 2020

Mon 8 et mes 7 juillet

matin vers la poste et recul devant la queue sous le cagnard et puis petites recherches (trois livres d'exercice pour les garçons.. plus cahiers etc...) vais leur préparer de quoi s'exercer seuls si j'ai courage demain matin, deux rencontres qui ont fait un peu de bien à mon ego
et tout l'après midi ou presque sur mes souvenirs du festival (entre ça, Rosmerta, carcasse, un peu maison et les quelques spectacles retenus je sens que vais snober, honte à moi, les tentatives de réveil des théâtres... et n'ai même plus tant de temps pour tenter de rattraper et lire l'atelier de François Bon.
En fait, je réalise maintenant que depuis le début mes dates sont trompeuses (je corrige à partir d'aujourd'hui) puisque je prends la date du billet qui est celle du lendemain de ce qui est raconté
7 juillet 2006 https://brigetoun.blogspot.com/2006/07/je-me-trompais-et-cest-ce-soir-que-je_08.html exposition Nadj à l'école d'art (ancienne adresse) et au théâtre des Halles une phrase pour ma mère de Christian Prigent par Jean-Marc Bourg  La vie, la découverte de soi, la mère (pas ou pas seulement la mère vraie mais "le tuyau, la paille, le roseau calamiteux par où le monde nous trait.."), le père, un peu de philosophie, la séparation de la mère, la maladie les médecins leurs questions et le diagnostic de la trop grande force du lien, des retours, la séparation et la distraction par la consommation, le clonage, l'érotisme (curieuse phrase qui comprend des dialogues, des invocations; un jeu des mots et formules que j'aurai voulu saisir au vol), et la littérature, et la vie et l'amour.
7 juillet 2007 https://brigetoun.blogspot.com/2007/07/le-off-davignon-ma-fait-lme-lgre.html Je suis un autre toi un petit spectacle de marionnettes (Taïwan) au Funambule dans une ruelle proche vrai petit délice, joli sans mièvrerie ni « poésie » revendiquée.Une tête que l’on démaillote, qui ouvre les yeux, puis son crâne, et la première marionnette en sort. Une musique occidentale mais aiguë, parfois onirique, parfois mutine, toujours discrète. Des flashs. A, avec son visage taillé à la serpe est indécis, interrogatif, dépassé par le poids de sa valise et tout problème matériel, mais sans jamais renoncer, jusqu’à sa dernière apparition quand, dépouillé de son pardessus
7 juillet 2008 https://brigetoun.blogspot.com/2008/07/lundi-entre-saintes-et-diables-long-pas.html exposition (celle reprise cette année aux Célestins) dans la chapelle Saint Charles (les regrette ces petites expos) des dessins et grands panneaux d'Ernest Pignon-Ernest extases
l'après-midi à Benoit XII (n'y vais plus, associé pour moi à deux malaises) Sonia texte de Tatiana Tolstaïa mise en scène d'Alvis Hermanis (Riga) Hermanis dit : « cette femme naïve, grosse, un peu idiote, mais au grand cœur et à l’imagination débordante, pouvait parfaitement être interprétée par un homme car sa pesanteur,son poids, son ancrage dans le monde sont essentiels… ».Il parle aussi, à propos de ce jeu qui à force d’hyperréalisme tend au symbolisme, de la leçon des burlesques comme Chaplin.
Filer vers théâtre des Halles pour Gilles et la nuit (Gilles de Rais) de Hugo Claus par Olivier Massart assez superbe oui
et le soir dans le calme du jardin de Calvet écouter l’enregistrement de « Thérèse philosophe » , mis en scène par Vassiliev, mis en onde par Taroni, joué par Valérie Dréville et Stanislas Nordey. - plutôt une bonne journée
7 juillet 2009 en deux parties https://brigetoun.blogspot.com/2009/07/avignon-parade-du-off-en-avalanche-bof.html pour une flopée de photos de la parade (ai choisi une photo de l'envers, à un moment où m'étais trop reculée (sourire)
et https://brigetoun.blogspot.com/2009/07/au-cloitre-saint-louis-conference-de.html le souvenir d'une présentation par Claude Régy, au cloître – le cloître tout court c'est le cloître Saint Louis où s'installent billetterie, librairie et conférences) du très beau spectacle que verrai plus tard : l'"ode maritime" de Pessoa (ou do Campos) avec Jean-Quentin Chapelain (et des raisons qui lui avaient fait choisir ce dernier) – sa petite voix tranquille (avec une envolée finale)... "l'oeuvre la plus violente que je pouvais travailler en ce moment, à la fois complètement intravertie et parfaitement extravertie."
les montages des photos de la parade malgré les bonshommes aux physiques opulents et gros appareils de photos se postant là où il ne fallait pas,
et le soir dans la cour d'honneur le spectacle d'ouverture qui a été fortement contesté Côté public, des sorties bruyantes et la rangée derrière la mienne odieuse, ricanante, refusant de partir pour gêner à titre de vengeance (j'ai pu me déplacer juste à temps pour éviter de sortir du spectacle) alors que Brigetoun à tort ou à raison s'enfonçait de plus en plus dans un plaisir qui était bien être. (même si je dois avouer qu'il ne me restait presque aucun souvenir jusqu'à ce que j'en dit les réveille un peu) : Papperlapapp de Christoph Marthaler et Anna Vierbrock (si curieux, voir fin du billet - sourire)
7 juillet 2011https://brigetoun.blogspot.com/2011/07/entree-mi-figue-mi-raisin-dans-le.html à l'opéra un spectacle que (honte, puisqu'il est à peu près unanimement encensé et que le livre dont il est issu fait référence) je n'ai pas aimé ne sais plus trop pourquoi (chaleur, clim détestable et susceptibilité à ce qui me semblait réducteur ?) avec pourtant Naunyciel et Poitreneaux, Jan Karski (mon nom est une fiction)
et le soir la cour d'honneur pour, après une intervention pour nous alerter sur la dèche de la culture et sur ce qui devrait être demandé aux candidats à la présidentielle (in peto pas que pour la culture) avec tirade bien sentie contre les politiques actuelles en Europe. Ce soir où tout le public ou au moins une bonne part s'est levé pour applaudir ironiquement, tourné vers la place où pensions qu'était le Ministre lequel, traitreusement, assistait à un autre spectacle. Et (là moi j'ai aimé et c'était loin d'être le cas de la majorité) Enfant de Boris Charmatz (si curieux dito) la conclusion une Brigetoun, et la majorité du public, ravis mais un assez gros point d'interrogation au dessus de mon crâne. J'ajouterai que là il m'en reste des souvenirs
dans l'après-midi à l'opéra Refuse the ours de William Kentridge Et l'enthousiasme est venu, a faibli un peu par moments, mais juste un peu, a rebondi... et je trouve que j'ai bien commencé le festival. Ceci dit c'est un spectacle «atypique» très personnel dont je ne sais vraiment pas comment parler et dont je dois avouer que j'avais tout oublié mais qu'il m'est venu un souvenir de sourire en lisant mes quelques mots
et à la tombée de la nuit la cour d'honneur avec le Maître et Marguerite monté par Simon McBurney un spectacle qui a déjà pas mal circulé, évoluant peu à peu et dont McBurney disait qu'il l'avait revu pour la cour – ce qui se révèle vrai en bonne partie en constatant l'utilisation qu'il fait du mur – défi plus ou moins réussi de faire tenir le livre en trois heures donc ensemble très dense, si dense que, fatigue ?, parfois mon attention se relâchait, et j'ai eu des moments d'absence ennuyée, avant d'être brusquement émerveillée.
7 juillet 2013 https://brigetoun.blogspot.com/2013/07/jour-2-du-festival-renoncements-rizzo.html un lâche renoncement le matin et une galopade l'après-midi à, cause d'une erreur d'adresse   
vers le tant redouté gymnase Aubanel (a servi pendant le confinement comme abri si j'ai bien compris... un nouveau titre de gloire) pour voir un spectacle désiré de Rizzo mais malaise pendant l'attente sur la rampe au soleil, billet donné et retour comme pouvais (pas la seule fois là) mais je parle un peu du spectacle, ce qui en était dit, une tentative de voir parade avortée
7 juillet 2014 https://brigetoun.blogspot.com/2014/07/avignon-jour-3-abandon-orage-le-sorelle.html un gros orage et renoncement au spectacle du matin malgré Novarina mais parce qu'en outre il était prévu pour «jeune public», parce que aussi j'avais égaré un kilo en trois jours.. mais départ dans l'après midi pour attendre sous arbres et parapluies d'entrer dans le gymnase du Lycée Mistral pour un moment de belle et forte joie avec le sorelle Macaluso, le spectacle d'Emma Dante (plaisir longuement évoqué – un passage Pauvreté ou presque misère, tradition (et dialecte sicilien, ce qui m'a autorisé à ne pas tenter de comprendre sans traduction, et constater qu'en étais incapable, ou d'être en certitude de ce que j'entendais), fratrie et deuil, humour, férocité, joie explosive et sanglots, souvenirs enfouis et tristesse – et puis les parents bien entendu, leurs spectres.. le père, le ramasseur de merde humilié, la mère morte jeune, belle et pleine d'attention quand elle était là, quand elle revient consoler, faire l'amour avec son mari et conseiller ses filles et pas oublié...)
ensuite galopade parce que m'étais trompée de théâtre vers un spectacle du off qui faisait grève (très fière de ma performance)
7 juillet 2015 https://brigetoun.blogspot.com/2015/07/avignon-jour-4-novarina-et-bach-richard.html commencé par une petite assemblée dans les murs fatigués de la chapelle Saint Louis, sobriété d'une architecture classique aux belles proportions pour une alternance (Quignard étant parmi nous dans le public) entre des passages de lumières du corps et de petites versions de chorals pour orgue de la Dritter Thell der Clavierübung de Bach (quelques phrases citées pour garder mémoire de ce moment d'harmonie en marge de la foule et des spectacles indignes qui l'attirent)
après les pâtes de midi l'opéra pour le Richard III monté par Ostermeier avec dans le rôle titre Lars Eldinger formidable de puissance dans son corps torturé, de cautèle, d'ironie, de charme sentimental auquel nous comprenons presque que Anne et Elizabeth se laisse prendre, d'humanité – spéciale mais humanité -, de cruauté etc... l'ensemble méritant bien presque une grande tartine de ma part
avant, en début de soirée, le gymnase Aubanel et N051 Ma femme m'a fait une scène et a effacé toutes nos photos de vacances un spectacle de deux estoniens Ene-Liis Semper, scénographe et artiste vidéo et Tiit Ojasoo, metteur en scène mais comme le craignais, c'était le spectacle de trop, n'était pas prête, j'ai ri, souvent, j'ai mis un peu de temps à m'adapter à leur jeu entre improvisation antérieure et construction (du moins c'est ce qui m'a semblé), d'un réalisme outré pour être expressif, presque jusqu'à l'hystérie... et je crains de ne pas avoir été public satisfaisant (bon j'ai plutôt aimé mais ça ne pouvait tenir le coup en cette fin de journée)
7 juillet 2016 https://brigetoun.blogspot.com/2016/07/men-suis-allee-jambesayant-opte-pour-le.html matin s'en aller dans le calme jardin de Sainte Claire pour au Théâtre des Halles Tous contre tous monté par Alain Timar avec des acteurs coréens la troupe qui joue le rôle de la foule du pays avec des vestes strictes, ou grâce à un manteau effiloché les réfugiés, dont l'un ou l'autre des membres endosse l'élément de costume qui fera de lui l'un des personnages. Rythme, donc, choeur, mais aussi dans chacune des scénettes les personnages retrouvent avec sobriété leur humanité.
Après-midi à l'opéra 6 A.M. How to disappear completly (grec surtitré en anglais et français ce qui se généralise et a comme tendance à m'agacer) spectacle du blitztheatregroup (Angeliki Papoulia, Christos Passalis et Yorgos Valais)
C'est fascinant, beau et il est impossible d'en parler (ceci dit, le fait un peu)
et dans la nuit au cloître des Carmes pour les 4 heures et demi de Que garé yo con esta espada ?d'Angelica Lidell (avait beaucoup beaucoup aimé un spectacle d'elle de même longueur ou davantage dans ce même cloître... mais ça m'a légèrement passé, tente pourtant de retrouver mon regard d'alors)
ou j'entre totalement dans ses spectacles ou une petite ironie ennuyée se déclenche en moi.. un début assez beau, un petit soupir agacé quand Angelica exhibe l'origine du monde, mais le plaisir de sa voix, de cette langue, et on dirait presque que peu importe le sens de son poème – sauf que, avec quelque emphase, ce désir d'être violée morte s'exprime assez magnifiquement. Et cette fois la petite ironie a souvent perdu... ce qui ne m'a pas empêché de partir avant la fin (surtout à l'idée du programme du lendemain)
7 juillet 2017 https://brigetoun.blogspot.com/2017/07/festival-jour-2-frustration-devant.html en fin d'après-midi le gymnase de Mistral pour Scena Madre d'Ambra Senatore (derrière ce beau nom une chorégraphe italienne que ne connaissais pas, shame, patronne du Centre chorégraphique de Nantes, depuis un an et demi) et ma frustration parce que je constatais le plaisir de mes voisins mais qu'à cause de la politique antiterroriste les places sont maintenant numérotés et que j'étais en milieu de rang, dans le haut des gradins, et que ne voyais que fort peu ce qui se passait sur le plateau
après quelques péripéties, soirée aux Carmes pour Sopro ou souffle de Tiago Rodriguez - dire simplement qu'il avait la grâce, que c'était souvent drôle, souvent profond, intelligent, que les acteurs étaient beaux et très bons, que des fragments de pièces s'invitaient et intervenaient peut être dans la vie de la directrice , des acteurs... que la souffleuse pouvait être l'une des trois actrices qui prenaient en charge une de ses facettes, mais pouvait également devenir Ismène ou la petite fille qu'elle avait été (la souffleuse) et que le portugais est une si belle langue que, ne le comprenant pas, on trouve encore plus miraculeux les mots de la traduction qui s'affiche. (si tenez à comprendre j'ai reproduit une partie du programme)
7 juillet 2018 https://brigetoun.blogspot.com/2018/07/avignon-jour-2-courts-spectacles-et-rues.html matin le jardin de la vierge pour deux courts spectacles
« la rose en céramique » qui une fois de plus n'a qu'un rapport très flou avec ce qui est montré, par dire qu'il est issu de la rencontre entre un comédien-auteur Scali Delpeyrat (et je partage l'avis de ma voisine journaliste – accompagnée d'un preneur de son qui me faisait surveiller la moindre tendance de toux montant dans ma gorge – pour dire que ce court texte était remarquable : quatre phrases reprises, malaxées, un peu l'idée de la 18ème proposition (bégayer) de l'atelier d'été de François Bon et d'un chorégraphe grand, jeune, mince et musclé, affublé d'un slip de bain rayé assez laid Alexander Vantournhout lequel, avant des moments de danse autonome, sans que le lien se perde vraiment, se contorsionne plus ou moins pour toujours soutenir un bras de Scali Delpeyrat...suivi par « L'invocation à la muse »avec Carita Abell, belle, plutôt petite (au moins en comparaison de son partenaire qui aurait pu être le cousin un peu plus grand du danseur du premier spectacle), artiste afro-caribéenne qui «inscrit son travail dans une démarche militante et féministe pro-sexe... (bondage, domination, sadisme, masochisme etc…), et Vanasay Khamphommala, venu au théâtre par la musique et l'opéra. Linguiste (il criera ou protestera ou acceptera dans des langues que je n'ai pas identifiées, à l'exception de l'anglais, et encore très à peu-près,
et dans la nuit mon cher cloître des Célestins (petit crainte parce qu'on parlait d'un décor ajouté et que pour moi c'est un scandale, mais je crains que Py n'ai pas même culte que moi pour ce lieu autrefois voué au théâtre musical... qui maintenant ne sert plus) pour «Romances inciertos – un autre Orlando» de François Chaignaud (chorégraphe) et Nino Laisné (mise en scène et direction musicale) avec viole de gambe, bandonéon, percussions historiques et traditionnelles..., théorbe et guitare baroque pour quelque chose comme «un souvenir d'opéra-ballet» faisant se succéder «la Doncella Guerrera, figure médiévale qui nous emmène sur les traces d'une jeune fille partie à la guerre sous les traits d'un homme, le San Miguel de Federico Garcia Lorca, archange voluptueux et objet de dévotion, et la Tarara, gitane andalouse, mystique, séductrice, portant le secret de son androgynie» à la recherche d'un idéal. C'était tout de même tentant... en entrant une bonne surprise, d'eux-mêmes (puisque c'était la première) ils avaient constaté l'erreur de ce décor, et seuls deux panneaux subsistaient dans l'encadrement de deux arches, lisez si avez le temps, en gros un spectacle canard boiteux que j'ai plutôt aimé
7 juillet 2019 https://brigetoun.blogspot.com/2019/07/avignon-jour-3-deux-petits-in-le-matin.html averse de grêlons au petit matin et lente victoire du bleu en fin de matinée pour mon départ pour le jardin de la vierge et deux petits spectacles qui cette année sont baptisés « indiscipline »
« ils se jettent dans des endroits où on ne peut les trouver ». Mehdi-Georges Lahlou – (Les Sables d'Olonnes, 1983), plasticien et artiste de la performance, franco-marocain, vivant et travaillant aujourd'hui entre Bruxelles, Paris et Maastricht – organisant avec des touffes d'alfa des plantes en pots... etc un espace qui pourrait être de vacances, avant de modifier le cadre et l'ambiance pendant que Marie Payen avec la maladresse, le léger égarement, d'une femme aux grandes idées, légèrement dépassée par les évènements mais prête chaque fois à s'adapter, tâtonne avec les mots pour arriver à formuler peu à peu les phrases rendant compte de ce que doit être leur attitude.
Et « Axis Mundi » - Anne Nguyen (danseuse et chorégraphe) et Elise Vigneron (formée aux arts plastiques, au cirque puis à la marionnette) beauté formelle donc dont le résumé ne peut donner idée qu'à force d'imagination... Dans un dispositif plastique évolutif et éphémère fait de glace, breakeuse et marionnettiste questionnent la norme géométrique et sa destruction. La chaleur libère la matière, le corps-statue s'élargit au cosmos. Un univers où l'équilibre est sans cesse remis en jeu, sur fond de musique techno
après-midi théâtre des Halles sous le chapiteau dans le jardin une courte pièce de Valetti «A plein gaz » interprétée par Nicolas Geny
la note d'Alain Timar
Que ça saute ! Ou quand un homme décide d’entrer par effraction dans un théâtre pour témoigner d’un parcours de vie… sous la menace d’une bouteille de gaz !
Le personnage est excentrique, extravagant, inquiétant, cynique par moments mais terriblement attachant. Il en aura traversé des histoires, il en aura subi des tourments, pris dans l’engrenage des évènements qui s’enchaînent au quotidien.
C’est un homme cabossé qui nous parle : de ses peines, de ses joies, qui nous fait rire et pleurer de sa réalité et de ses affabulations. Il mène un combat pour continuer à vivre, quitte à inventer au-delà du raisonnable....
puis à deux pas et quelques autres à la Chapelle du Verbe incarné « Tous mes rêves partent de la Gare d'Austerlitz » de Mohamed Kacimi, par le Studio-Théâtre de Stains Dans une maison d’arrêt, cinq femmes se retrouvent tous les jours à bibliothèque. Un soir de Noël, débarque une primo-arrivante Frida, arrêtée pour l’enlèvement de sa fille. Elle a été dénoncée au moment où elle achetait pour celle-ci la pièce de Musset On ne badine pas avec l’amour. Confrontée soudain à la réalité de l’enfermement, Frida veut mourir. Pour « s’évader », les autres détenues lui proposent de jouer une scène de la pièce.



12 commentaires:

Marie-Christine Grimard a dit…

Merci pour la rétrospective de la richesse du temps de l’insouciance....
On effacera volontiers les rétrospectives 2020.
Vivement 2022 !

Brigetoun a dit…

je ne fais pas de projet aussi éloignés (sourire)... et si 2022 aurais certainement pas force et fric pour en faire autant (je m'étais promis cinq ou six spectacles cete année.. ça va être davantage finalement)

Dominique Hasselmann a dit…

Avignon : le théâtre de rue aura-t-il lieu cette fois-ci malgré la fermeture des salles ? Les touristes vont déambuler et se mettre peut-être à réciter, improviser, danser, chanter, pour suppléer à tout ce qui a disparu... Un metteur en scène invisible tirera les ficelles des représentations ! :-)

Anonyme a dit…

que d'inventions dans ces journées...! le théâtre vraiment - merci pour ces rétrospectives - et bons spectacles cette année... (et l'atelier, évidemment, un peu...)amitiés PdB

Brigetoun a dit…

Dominique, pas les chanteurs, guitaristes etc... itinérants même si les touristes (individuels comment à revenir) mais j'espère que les garçons es quartiers qui se faisaient des petits festivals de hip-hop place de l'horloge et rue de la République oseront ré-investir le centre (pour eux)

Brigetoun a dit…

PdeB le théâtre au moins celui permanent va se faire des petites fêtes.. mais moi me suis mis un peu trop de choses sur le dos et fonds comme forces en forte baisse (même si beaucoup est réduit ou à prix très bas) quoique je me suis rengorgée silencieusement hier sous les compliments d'une jeune femme

lanlanhue a dit…

quelles riches journées !

Brigetoun a dit…

elles auraient pu l'être bien davantage..mais les forces commençaient à manquer... et là ne pourrais plus

arlette a dit…

Souvenirs de certains d'autres moins c'est agréable ce retour en petite nostalgie ..j'abandonne cette année le Liberté à Toulon ne my retrouve plus trop dans les choix de Berling qui privilégie Chateauvallon et le soir en hiver difficile de ressortir Espère les dimanches Opera..programmés mais pas encore de billetterie ouverte ...et les menaces du satané virus

Brigetoun a dit…

oui cette saleté... et si l'insouciance qui était de mise sur mon chemin le long des tables joyeuses un peu après neuf heures se généralise... aïe

Aunrys a dit…

Quel beau cadeau
que
ce temps d'avant
traversé de vie.
...
(Tourbillon dans
ma tête ...
plus l'habitude)

Brigetoun a dit…

merci